Air intérieur de qualité

Un air intérieur de qualité

L’activité « génie climatique » :
assurer le confort thermique d’un bâtiment

Avec 40 % de la consommation énergétique totale d’un bâtiment, le poste Chauffage, Ventilation et Climatisation (CVC) est l’un des postes les plus énergivores. Des solutions permettent de maîtriser la consommation, mais aussi d’améliorer la qualité de l’air et le confort de ses occupants.
La conception, la réalisation des travaux puis l’exploitation et la maintenance de telles installations font appel à des connaissances en électricité, en thermique et hydraulique, en mécanique et en plomberie.

Qualité de l’air et bien-être : un leitmotiv

La pollution atmosphérique augmente, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur des bâtiments. Assainir l’air ambiant, veiller au renouvellement de l’air en quantité et en qualité permettent aux occupants de bénéficier d’un air sain, en particulier dans les structures hospitalières ou dans les crèches et les écoles. L’enjeu est double : assurer le confort et la santé des personnes, dans un contexte réglementaire de plus en plus exigeant.

La notion de confort peut être appréciée grâce à différents paramètres : température ambiante, humidité, circulation de l’air, taux de CO2, taux d’empoussièrement… Chacun de ces critères agit sur le comportement et le bien-être des personnes. En cas de mauvais dimensionnement ou de réglages défectueux, les dysfonctionnements de l’installation peuvent entraîner une diminution de la concentration, une baisse de la productivité, une augmentation de l’absentéisme…

La maintenance des installations joue un rôle particulièrement important. Sans entretien des germes peuvent se développer et se propager pouvant entraîner des troubles sanitaires ou des risques de contagions. Des contrôles réguliers permettent d’ajuster les débits d’air, de changer les filtres, de vérifier les réglages en fonction de multiples paramètres.

Réaliser des installations sur mesure,
sous surveillance constante

La notion de confort nécessite de répondre à des paramètres spécifiques, en fonction des caractéristiques du bâtiment (emplacement et orientation, date de construction, matériaux utilisés) et de son utilisation principale. La conception de telles installations prend en compte de multiples paramètres pour être bien dimensionnée et répondre aux contraintes réglementaires en termes sanitaire, environnemental et énergétique.

Ces exigences concernent tous les secteurs d’activité. En milieu industriel ou tertiaire, il faut répondre à certaines contraintes liées aux conditions de travail, de production, de stockage et de conservation des produits. Une construction à usage agricole (serres horticoles poulailler industriel, caves vinicoles…),  industriel (laboratoires pharmaceutiques, data center, chaînes de construction automobile, laiteries, chambres froides…) ou tertiaire (bureaux, commerces, hôpitaux, aéroport, musées, piscines…), n’a en effet pas les mêmes besoins. Ceux-ci évoluent également au cours de l’année, en fonction de paramètres extérieurs (facteurs climatiques), ou internes (taux d’occupation, fonction…).

Chaque installation est spécifique, réalisée sur mesure et exige précisions et rigueur. Son  bon fonctionnement nécessite d’assurer dans la durée le niveau de confort défini tout en assurant la performance énergétique de l’installation, dans le respect des normes.

Accroître la performance énergétique
et environnementale des installations

Agir sur les installations de génie climatique, de production de froid, sur les circuits de circulation et de filtration d’air permet d’optimiser la performance énergétique des bâtiments qui sont de gros consommateurs d’énergie.

En étant impliqué dès la conception du bâtiment jusqu’à sa maintenance, il est possible d’anticiper son exploitation future, de faire des choix techniques moins énergivores et plus efficients. Récupérer et intégrer des données du bâtiment à la maquette numérique (BIM) apportent de nouveaux éléments d’aide à la décision pour optimiser la performance des systèmes. En capitalisant ces informations dans une base richement documentée et actualisée, les entreprises de la transition énergétique et numérique sont plus réactives en termes de choix techniques. Elles peuvent alors plus facilement anticiper leurs interventions et optimiser les performances des installations. Elles sont capables, par exemple, de connaître l’empreinte environnementale des installations, de mieux estimer les consommations et mieux gérer les flux énergétiques.

La mise en œuvre d’un système de régulation et le pilotage intelligent des installations permettent de réduire la dépense énergétique d’un bâtiment et contribuent à améliorer sensiblement son confort.  La prise en compte de l’exposition du bâtiment et des pièces, de l’heure du jour, le contrôle et la maîtrise du taux de CO2, la réduction du niveau sonore des installations de génie climatique améliorent le confort ressenti tout en permettant des économies d’énergie.

Air intérieur de qualité